On appelle gnomon une partie d''une totalité qui, dès qu''on 1''ajoute ou la soustrait à celle-là, reproduit une figure semblable à la totalité dont elle est une partie : le tout et les parties dont elle est composée se trouvent donc dans une relation qu''on dit de self-similarity. On présente la définition qu’en fournit Euclide dans les “Elements”. La relation entre la proposition (la totalité) et les mots qui la composent est une relation gnomonique: les mots sont des propositions condensées et, pour cela, semblables aux propositions dont its font partie. La thèse trouve ses argumentations dans la reflexion d''Aristote et de Wittgenstein. La définition aristotélicienne de la métaphore est présentée en tant qu''exemple de relation gnononique.
LO PIPARO, F. (2008). La proposition comme gnomon discret du langage. Le point de vue d’Aristote et de Wittgenstein. In P. SERIOT, D. SAMAIN (a cura di), La structure de la proposition: histoire d'un métalangage (pp. 34-50). LAUSANNE : Université de Lausanne.
La proposition comme gnomon discret du langage. Le point de vue d’Aristote et de Wittgenstein
LO PIPARO, Francesco
2008-01-01
Abstract
On appelle gnomon une partie d''une totalité qui, dès qu''on 1''ajoute ou la soustrait à celle-là, reproduit une figure semblable à la totalité dont elle est une partie : le tout et les parties dont elle est composée se trouvent donc dans une relation qu''on dit de self-similarity. On présente la définition qu’en fournit Euclide dans les “Elements”. La relation entre la proposition (la totalité) et les mots qui la composent est une relation gnomonique: les mots sont des propositions condensées et, pour cela, semblables aux propositions dont its font partie. La thèse trouve ses argumentations dans la reflexion d''Aristote et de Wittgenstein. La définition aristotélicienne de la métaphore est présentée en tant qu''exemple de relation gnononique.I documenti in IRIS sono protetti da copyright e tutti i diritti sono riservati, salvo diversa indicazione.